Saint Martin d'Ardèche

A la porte des Gorges de l'Ardèche, à proximité de grands lieux de culture comme Avignon, Nîmes, Orange, Vaison-la-Romaine ou Arles, St-Martin d’Ardèche vous accueille au bord de l’eau, au pied d’Aiguèze, et vous souhaite le meilleur séjour possible. Un pays d’accueil et d’histoire où se chevauchent des limites : Des grottes ornées attestent d’une occupation humaine très ancienne, comme nombre de dolmens proches. Jusqu’à la Révolution, St-Martin de la Pierre dépend d’Aiguèze dont la forteresse domine aujourd’hui encore le paysage. On est à la limite des évêchés d’Uzès et de Viviers, à deux pas du pont du "Saint-Esprit" sur le Rhône (1265-1309). En 1520, l’évêque de Viviers, en voisin, fait bâtir le château du Bosquet. La vallée se tourne vers l’agriculture – céréales, oliviers, garance, vignes bien sûr. On est à la limite nord du parler occitan provençal, sous le vivaro-alpin. En 1790, St-Martin est séparé d’Aiguèze (Gard) et inclus dans le département de l’Ardèche. Au cours du XIXème siècle, c’est une commune rurale de 500 âmes. En 1895, un premier pont de pierre est construit : cinq ans plus tard, une des crues redoutables dont l’Ardèche est alors coutumière l’emporte. Il en reste la pile couchée dans la rivière que contournent les concurrents du Marathon pour atteindre l'arrivée. C'est en 1902 qu'on a opté pour un pont suspendu métallique à haubans. Il est ouvert à la circulation depuis 1905. La pêche, le flottage des bois ont disparu : la vallée se tourne vers les fruitiers puis, surtout, le vignoble. Au milieu du XXème siècle, Saint-Martin d'Ardèche, adossé à la première grande garrigue méridionale du plateau de Gras sous la Dent de Rez, va profiter des aménagements qui se succèdent dans la vallée du Rhône jusqu’à l'autoroute (A7 à Bollène) et au TGV (Montélimar, Avignon). Juste à côté. Crédit photo : Christine Malfoy